Lettre autographe signée et poème dactylographié.
1 feuille de 22 x 28 cm. Marques de plis.
La partie gauche est manuscrite. Théodore Botrel annonce au destinataire le décès de son épouse Hélène "Léna" : « Au front, sous Dixmude, le 10 8bre 1916. Hélas ! oui Monsieur le Maire, Ce n’est que trop vrai : je viens d’être frappé en plein cœur ; ma pauvre « Douce » m’a été enlevée en 4 jours par une péritonite implacable (et j’étais au front et les dépêches n’arrivaient pas à me rattraper !) Ah ! la Guerre !!! Allons, hardi courage...... jusqu’à la Victoire ! Bien affectueusement vôtre, Botrel. » La partie droite est dactylographiée d’un poème, avec le titre manuscrit en tête : « Adieu donc !.. » Joint : - L’enveloppe adressée par Théodore Botrel à « Monsieur le Maire d’Arc-lès-Gray (Haute-Saône) », cachetée le 11 octobre 1916. - Une coupure de presse comprenant le fac-similé de notre lettre, la copie du poème « Adieu donc ! » et l’explication : M. Petitjean, lecteur de Paris, a retrouvé cette lettre dans les affaires de son beau père, M.Laborde (qui fut maire d’Arc-lès-Gray et l’ami de Théodore Botrel), et l’a transmise au journal pour la faire paraître. - Une lettre dactylographiée à l’en-tête de « la Bretagne à Paris, en France et dans le monde », en date du 10 août 1975, adressée à M.Petitjean, pour le remercier de son envoi et l’informer de la parution.